La hausse des stocks des grossiste américains atteint 0,6% en mai, à comparer à la hausse de 2,5% des ventes et à une forte progression du crédit (en hausse de 7,6%) notamment du « renouvelable » (+10 Mds$ de crédit revolving à 1 039,3 Mds$) selon les chiffres de la FED dévoilés hier soir.
Ces trois données convergentes – auquel on peut ajouter l’envol de 3,4% (2,7% hors énergie) du CPI (indice des prix à la consommation) – devraient réveiller les craintes de surchauffe inflationniste… mais les taux longs américains se détendent cet après-midi de deux points, vers 2,85% (le 2 ans se détend de 1,5 point, à 2,58%).
La seule explication qui tienne la route, c’est que la crainte d’une récession induite par une guerre commerciale l’emporte sur les pronostics optimistes sur la croissance et la consommation.
Guerre commerciale : les valeurs exportatrices malmenées à Wall Street