L’hécatombe se poursuit dans le secteur aérien français, en dépit des aides massives de l’Etat (7 Mds€ pour Air France, avec une incitation à poursuivre ses achats de nouveaux Airbus plus économes en carburant) : alors que circulait lundi la rumeur de la perte de 20.000 emplois chez Airbus d’ici 2 ans (cadences de production réduites de -40% au cours des 24 prochains mois, c’est au tour d’Air France de confirmer la suppression de 6.500 emplois dont 3.500 via des départs à la retraite et les 3.000 autres via des départs volontaires ou des plans sociaux.
Les fonctions support et de maintenance au sol seront les plus fortement impactées chez Air-France et plus encore peut-être chez « Hop » dont la pérennité n’est pas assurée.