Le 16 avril dernier, le "présage de Hindenburg" signalait une forte chute possible en Bourse. Cette configuration boursière, statistiquement très rare, annonce la probabilité d’un krach de la bourse à Wall Street dans les 36 jours.
Si durant la même séance, 84 titres atteignent leur plus-haut de 52 semaines et que 84 actions sont au contraire sur leurs plus bas des 12 mois écoulés, cela présage un violent effondrement boursier. Ce fut le cas le 16 avril où 84 titres étaient sur leurs plus bas et 87 sur leurs plus hauts. Pour que le présage de Hindenburg soit valide, il ne faut pas que le nombre de plus hauts soit deux fois plus nombreux que les plus bas. Néanmoins, il faut remplir deux autres conditions :
– la valeur du NYSE doit être plus élevée que 50 jours de bourse plus tôt
– la moyenne à 10 semaines doit être croissante alors que l’oscillateur McClellan doit être négatif ce jour-là.
Statistiquement, même lorsque toutes ces conditions sont réunies, dans 25% des cas, il ne s’est rien passé. La probabilité d’une vente panique est cependant de 41% et celle d’un krach boursier majeur de 24%.
Par ailleurs, Martin Armstrong, un grand spécialiste américains des cycles économiques, politiques et monétaires, a annoncé un retournement majeur des marchés pour la mi-mai. Comme les marchés n’ont fait que monter, il n’y a aucun doute possible : un retournement annoncerait une longue vague de baisse des marchés.
Pour ceux qui ne le connaissent pas, Lindsey Williams a été amené à connaître quelques acteurs majeurs du cartel des pétroles. Depuis quelques années, ils lui ont donné un certain nombre d’informations, qui se sont révélées totalement fiables, comme une violente baisse du pétrole en 2008, alors que tout le monde jouait la hausse, en suivant les avis de Goldman Sachs. Il a également annoncé six mois en avance, au jour près, le début du printemps arabe et la guerre en Libye. Lindsey Williams a prévenu que lorsque les marchés européens s’effondreraient, les Américains auraient une dizaine de jours pour sortir de toutes leurs positions sur les marchés.
Si donc Martin Armstrong met en garde ses clients, essentiellement américains, d’une chute des marchés pour mi-mai, les marchés européens pourraient s’effondrer fin avril ou dans les premiers jours de mai. Le rounding top du CAC 40 serait en train de faire son chant du cygne. N’attendez pas le plus haut pour vendre votre portefeuille et prendre des options pour jouer la baisse.
Votre bookmaker court à la faillite
Les banques françaises sont en grave difficulté. Draghi, entravé par l’Allemagne et totalement débordé, a autorisé la Banque de France à créer des liquidités pour acheter les produits dérivés pourris, qui truffent les bilans des banques françaises. Il y en avait déjà pour 300 milliards d’euros à la fin de l’année 2012. Une fois encore, on sauve les banques privées et on collectivise les pertes pour les faire supporter par les contribuables.
_____________________Pour vous aider dans vos trades______________________
La semaine dernière, un petit cercle de traders a pu déboucler des gains de 63% et 24% quasiment coup sur coup… pour une performance globale nette de frais de courtage de près de +75% !
Pour faire comme eux, continuez votre lecture…
_____________________
Les banques allemandes ne sont guère en meilleur état. La COMMERZBANK (DE000CBK1001) a cassé son dernier support à 1,12. Dessous, il n’y a plus aucun filet. Donc, elle peut descendre à 30 centimes ou à 10. Puis un jour, on vous annoncera qu’elle a fermé ses portes ou qu’elle a été nationalisée. Il y a quelque temps déjà, la COMMERZBANK proposait cyniquement un produit financier pour jouer sa propre faillite.
Que deviendront ces puts si la COMMERZBANK, la SOCIETE GENERALE (FR0000130809) et les autres bookmakers se retrouvent en faillite ?
Soyez raisonnable. Récupérez votre capital dès que vous le pouvez en ne laissant que votre bénéfice en jeu.
Pour se protéger de ce marché baissier, de la pandémie qui frappe les banques et qui se terminera par un bail-in généralisé, il n’y a pas 36 000 solutions. Achetez des métaux précieux sans tarder et ne les laissez pas dans le coffre d’une banque, car il pourrait être saisis.
En Inde, en Chine, à Hong Kong, au Japon, au Canada, en Suisse ou aux Etats-Unis, depuis le raid des hedge funds sur l’or, il y a eu une ruée sur les métaux précieux qui n’avait pas été vue depuis 50 ans. Une ruée sur l’or et l’argent physique, pièces, lingots et bijoux, les seules valeurs réelles et durables.
Scission entre papier et physique
Les primes sur les pièces et des lingots sont de 1,90 $ à 2 $ à Hong Kong. En Inde, elles sont passées à 3 $ ou 5 $ par once. Elles seraient de 5 $ en Asie, de 10 $ à Shanghai et de 20 $ en Turquie. Ce n’est qu’un début. Les stocks ont été épuisés en quelques heures, forçant les marchands à se réapprovisionner en commandant à Londres. Le raid a donc eu des effets pervers, amplifiant la pénurie de métal physique.
Qu’un deuxième raid intervienne sur les métaux et les marchés du Comex et du LBMA seront mis durablement en défaut, par une demande redoublée de métal physique.
Un ami de Jim Sinclair, qui avait un stock d’or alloué dans une grande banque suisse et qui est venu en prendre livraison, s’est vu refuser la livraison de son métal, prétendument sur ordre de la Banque nationale suisse. Le système des réserves fractionnaires est en train de montrer ses limites. Si ces très gros investisseurs ne peuvent pas récupérer leur or physique parce que les banques centrales veulent en disposer, que vont-ils faire ?
Se rabattre sur l’argent-métal. Le scénario que j’ai décrit dans mon livre Histoire de l’Argent est en train de se mettre en place. Ne tardez pas à vous protéger en profitant des soldes actuelles.
N’oubliez pas que la baisse des métaux précieux, quelle que soit sa profondeur est un piège baissier pour ceux qui ont du physique. La hausse qui suivra sera exponentielle. Voilà un graphique montrant l’évolution de l’or sur le long terme.
Dans le bull market de l’or de 1971 à 1980, il y a très clairement une première poussée haussière, puis une forte consolidation avant une deuxième vague de hausse, qui mène aux plus hauts de 1980.Le bull market actuel pourrait avoir la même configuration. Nous serions dans la consolidation, avant le rush haussier.
La vague de hausse que nous venons de vivre de 2001 à 2011, si on se cale sur les fixings de Londres, a amené le prix de l’or de 255 $ l’once à 1 895 $ l’once, donc une hausse de 1 640 $. En prenant les retracements de Fibonacci, une consolidation de 38,20% amènerait les cours à 1 269 $.
Une chute de 50% amènerait les cours à 1 075 $. Ce n’est pas dans la ligne de mire actuellement, mais il faut se rappeler que la baisse de 1975 avait dépassé les 38,20% avec un piège baissier à 44% aussi vertical dans le sens descente que dans la remontée. Le 10 avril, deux jours avant le raid, Goldman Sachs donnait ses prévisions pour l’or en donnant une cible de fin d’année 2013 à 1 450 $ et de 1 270 $ pour 2014. On retrouve donc dans cette prévision de Goldman Sachs, un retracement de 38,20% de l’ensemble de la vague 2001-2011.
Faites le calcul.
Si la deuxième vague est aussi forte que la vague 1977-1980 et multiplie le prix de base de l’or par 8, 1270 x 8 = 10 160 $.
La baisse générale des marchés, qui pourrait commencer dans quelques jours, va amener des ventes d’actifs des petites banques et des fonds spéculatifs. L’or et l’argent papier vont être vendus, faisant tomber le prix officiel des métaux précieux… avant la grande hausse finale.