Francfort est l’une des rares places de l’Eurozone à tirer son épingle du jeu (+0,4% et test des « 12 000 » à la clé) et elle a pour cela une excellente raison !
Jugez plutôt : les commandes à l’industrie allemande ont plongé de -4,2% en février après une chute de 2,1% le mois précédent.
Vous n’y comprenez plus rien ?
Attendez, vous allez encore moins comprendre avec ce qui suit : les -4,2% de février sont à rapprocher d’un consensus de +0,3% (soit un différentiel de -4,5%: on ne saurait faire plus abasourdissant !).
Ce n’est pas de la faute exclusive de l’Allemagne : la chute d’activité est liée au plongeon des commandes en provenance des pays en dehors de la zone euro (qui a dit « la Chine » ?).
Cela reste néanmoins un fort « précurseur » d’une chute de la production industrielle et d’un déclin du PIB germanique à +0,6/+0,8% en rythme annuel, tel que l’anticipent effectivement les « 5 sages » qui conseillent le gouvernement allemand.
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