Après JPMorgan et Goldman Sachs, c’est au tour de Morgan Stanley de nous asséner un « meilleur que prévu » pour masquer une baisse du bénéfice au 2e trimestre, à 1,43Mds$ contre 1,69Mds$ en 2015.
Jamais 2 sans 3 : voici le « mieux que prévu » de Morgan Stanley
Mais les commentaires s’appesantissent sur les 75 cents par action au lieu de 60 cents attendus par le consensus.
L’essentiel de la différence entre « l’anticipé » et le « constaté » résulte en fait d’un programme de réduction des coûts de 1 Md$ (tout comme Goldman Sachs la veille). Les charges fiscales liées aux rémunérations ont notamment diminué de 8,9% à 4 Mds$.
Mais derrière l’optimisation fiscale, il n’y a pas de miracle.
Le rendement des fonds propres plafonne vers 8,3%, loin de l’objectif du CEO James Gorman compris entre 9% et 11% d’ici la fin de 2017.
Mais avec des taux inexorablement laminés par les banques centrales, comment faire de la marge ? Il faut donc se contenter de faire… « mieux que prévu ».