Apple qui a repris +2% mercredi a récupéré sa place de première capitalisation planétaire avec 538 Mds$ tandis qu’Alphabet (Google) qui a chute de -4% ne pèse plus que 512 Mds$ contre plus de 560Mds$ lundi soir (soit -10% en 48H, une contre-performance assez singulière).
Microsoft affiche toujours plus de 415 Mds$ de capi, soit pratiquement 100 de plus que l’ex n°1 Exxon-Mobil qui bataille pour la 4ème place avec Facebook (ex-aequo) et 125 Mds$ de plus que General Electric qui reste au coude à coude avec le laboratoire Johnson & Johnson.
Wells Fargo remonte à la 6ème place (avec 250 Mds$), devançant désormais Amazon (248 Mds$) dont la capitalisation pourrait rapidement retomber sous celle de Wal Mart (225 Mds$)… laquelle reste 2 fois supérieure à celle d’IBM, un nom emblématique, mais Big Blue est largement distancé par Oracle qui revendique 150 Mds$.
Et si Wal Mart perdait à son tour 10%, c’est JP Morgan (238 Mds$) puis Verizon (228 Mds$) qui passerait devant.
Cet inventaire des géants de la cote n’est ni un inventaire à la Prévert, ni un exercice gratuit : en effet, les 12 titres mentionnés ci-dessus (IBM étant exclu du top10) représentent 4 000 Mds$ de capitalisation, soit le quart de celle du NYSE et les 6 technos (les 4 GAFA +Microsoft et Oracle) pèsent le tiers de celle du Nasdaq. Ce sont les 12 titres les plus liquides, les 12 qui permettent de récupérer le maximum de cash dans le minimum de temps et en pesant le moins sur les cours.
Si la tendance de fond se transforme en cycle de correction moyen terme, les GAFA sont les plus menacés, viendront ensuite Wells Fargo et JP Morgan tandis que les titres les plus matures (GE, J&J, Verizon) devraient le mieux résister… et Exxon reste le plus vulnérable aux aléas pétroliers.