On attend les chiffres de l’emploi américain de mars dans l’après-midi. Selon le consensus Bloomberg, les économistes prévoient en moyenne un taux de chômage stable à 4,9% avec 205 000 créations de postes.
A Paris, le CAC débute le deuxième trimestre en nette baisse de retour à proximité des 4 300 points. Le marché est plombé par la chute des bourses asiatiques : Tokyo plonge de 3,5% ce matin. C’est sa plus forte baisse journalière depuis le 12 février dernier. Le Nikkei a subi la nouvelle hausse du yen (qui pèse sur les exportateurs nippons) suite à des statistiques décevantes (notamment un indice Tankan de la confiance dans l’industrie inférieur aux attentes, tombé ainsi à un plus bas de près de trois ans). Autre facteur aggravant : le baril de pétrole toujours faible (WTI sous les 38$ ce matin) pèse sur la tendance des actifs à risque.
Au niveau corporate, Arcelor-Mittal (LU0323134006) se distingue à la hausse, le titre profitant d’un retour de la croissance dans le secteur manufacturier en Chine le mois dernier. En effet, l’indice PMI manufacturier en Chine est ressorti à 50,2 en mars, en progression par rapport à la lecture de février, mais également supérieur aux 49,3 attendus en moyenne par les économistes.
Dans l’hexagone, quelques valeurs bancaires parviennent également à repasser dans le vert. C’est le cas de Société Générale (FR0000130809), soutenue par un relèvement de conseil de la part de Barclays. Le broker a remonté son objectif de cours de 40 à 48€ pour une recommandation passée de « pondération en ligne » à « surpondérer ». Cela tombe bien, Gilles vous a proposé un trade à la hausse sur la bancaire l’autre jour. Idem pour Wendel, alors que Société Générale est passé à l’achat pour un objectif à 109€.
Le secteur aéronautique ne peut pas en dire autant et reste à la traîne. Airbus (NL0000235190) en premier lieu. Outre l’effet pénalisant de la hausse de l’eurodollar, le géant aéronautique souffre de la publication d’une information dans la presse allemande (quotidien allemand Bild) évoquant des problèmes de moteurs sur l’A400M.