Toujours à quelques points du cap psychologique des 20 000 points, le Dow Jones et les marchés US restent hésitants hier. En cause notamment, un pétrole indécis : le WTI reflue sous les 53 $ depuis hier après-midi après une hausse surprise des stocks hebdomadaires. N’oublions pas non plus des publications corporate très mitigées : FedEx (US31428X1063) a publié des résultats sous le consensus et Accenture (IE00B4BNMY34) des prévisions décevantes. En ce jeudi, Bed Bath & Beyond (US0758961009) et Red Hat (US7565771026) sont également sanctionnés en pré-ouverture pour les mêmes raisons de comptes ou perspectives sous les attentes.
Le CAC40, de son côté, reste relativement stable… sans entrain. Il faudra que l’impulsion vienne du côté américain pour permettre au CAC40 de rebondir vers les 4855/4880 points.
Au niveau corporate :
- Nokia (FI0009000681) perd près de 5% vers les 4,50 €, l’opérateur télécom finlandais se lançant dans une bataille juridique contre Apple (US0378331005) pour violation de brevets.
- Elis (FR0012435121) bondissait de près de 8% à 16,75 €, le marché saluant deux opérations de croissance externe en Espagne et au Brésil pour 510 M€ (acquisitions attendues comme relutives de 7% sur le BPA dès 2017). Les brokers saluent cette annonce, Oddo et Société Générale ont par exemple confirmé leur conseil d’achat du spécialiste de la blanchisserie avec des objectifs de cours respectifs situés à 20,50 € et 19 €.
- Witbe (FR0013143872) plongeait de 15% sous les 10 €, le marché sanctionnant l’avertissement sur les ventes annuelles suite au report de deux contrats majeurs aux Etats-Unis.
- Sanofi-Aventis (FR0000120578) évoluait en hausse de 1,5% de retour au-dessus des 76 €, le rachat d’Actelion (CH0010532478) semblant s’éloigner (le marché craignait que le français ne surpaye la biotech), alors que la société suisse a repris des discussions avec Johnson & Johnson (US4781601046).
Au niveau de la macroéconomie, l’agenda sera assez fourni aux Etats-Unis en ce jeudi. Au programme : les inscriptions hebdomadaires au chômage, les dépenses et revenus des ménages en novembre, les commandes de biens durables ainsi que l’indicateur avancé du Conference Board sur le même mois, et surtout la lecture finale du PIB US du troisième trimestre.
