Le Ministre saoudien du pétrole Al-Falih se dit persuadé que la Russie va bien réduire « à terme » sa production pétrolière pour coller aux objectifs définis par l’OPEP (la Russie s’était désolidarisée du cartel lors du dernier sommet de Vienne fin 2018) mais en attendant, le baril poursuit sa chute, notamment à Londres où le « Brent » perd -2,3% et menace de re-basculer sous les 60$.
En effet, il apparaît que les stocks de « brut » américain se sont regonflés depuis le début de l’année. Les Etats-Unis n’ont donc pas encore abattu leur atout majeur contre le Venezuela de Maduro, lequel consisterait à ne plus raffiner l’huile plus lourde en provenance de ce pays (et dont les USA n’ont pas besoin, ce qui priverait Caracas de 50% de ses revenus et d’une irremplaçable source de dollars) qui est ensuite réexportée vers d’autres pays (c’est en revanche une belle source de profit pour les raffineries US du golfe du Mexique).
1 commentaire
Bjr, le Shail oil doit être obligatoirement mélangé au « lourd » pour le raffinage.Donc la combine est ailleurs.
Amha le petrole ira 90-110 et plus $ avec la recomposition d’Arabie après la mort du vieux roi Saud, ensuit le monde
développé passera a l’électricité . Un complet changement technologique, programme pour le reste du siècle.
En Fr on donne désormais 10Mds annuelment aux perdus, 10 Mds c’est le prix de la démolition et la construction d’une centrale
nuc ; – investissement pour l’avenir. Donc la combine là aussi est ailleurs. L’enjeu pour M Macron doit être bien-bien au delà.
Comme toujours, trop tôt pour dire, et trop tard pour le parer.