Cela repose les méninges de n’avoir qu’à profiter de la sérénité que procure un « bon chiffre » qui ne souffre officiellement aucune réserve.
Le dernier rapport mensuel sur l’emploi américain, ou NFP, est 100 % positif, avec 223 000 emplois créés le mois dernier, soit 33 000 de plus qu’anticipé. Il n’a en outre révélé aucun dérapage inflationniste, même si le coût horaire du travail a progressé de 0,3% en rythme séquentiel et de 2,7% sur 12 mois (+2,6% en avril). C’est parfaitement supportable !
Le taux de chômage touche un plus bas depuis un demi-siècle
Last but not least, le taux de chômage est tombé à un nouveau plancher de 3,8%, 0,1 point de moins qu’attendu par le consensus. C’est du jamais vu depuis un demi-siècle et l’indice du sous-emploi a quant à lui reculé de 0,2 point à 7,6%, un plus bas depuis 2001.
Comme tout le monde sait bien que ce taux de chômage officiel de 3,8% est une fiction statistique complète, nul ne redoute de dérapage inflationniste dans un avenir prévisible.
Aussi profitons du moment, mais Wall Street ne semble pas d’humeur à célébrer ces chiffres mensuels, et je me demande bien pourquoi…
Les Américains dépensent deux fois plus d’argent qu’ils en gagnent, merci à Wall Street