Les principales cryptos et notamment le Bitcoin et l’Ethereum se retrouvent au bord du gouffre. Rassurez-vous, la zone dangereuse est bien balisée. Mais le parapet ne dépasse pas la hauteur des chevilles à respectivement 6 500 et 365$.
C’est le grand bleu pour les cryptos
Les baleines (les acteurs majeurs qui manipulent à leur guise ces cryptos) connaissent leur job et ne défendent les supports que tant qu’ils peuvent le faire à moindre coût.
Si la pression vendeuse devient trop forte – et le risque existe –, ils lâcheront l’affaire. Et ce sera la plongée vers les abysses. Les baleines gagneront encore bien leur vie en vendant à 3 500$ (pour un Bitcoin) ou 150$ (pour un Ethereum) qui leur revient à zéro depuis longtemps.
Quels sont les risques majeurs de sell-off ?
Et parmi les risques majeurs de sell-off, il y a des échéances fiscales majeures comme la mi-avril aux Etats-Unis. Les ménages américains devront acquitter 92Mds$ de gains imposables réalisés sur les crypto-monnaies en 2017.
Cela représenterait jusqu’à 20% des recettes fiscales sur les valeurs mobilières que percevra le Trésor américain au titre de l’année 2017. Elles ont été majoritairement réalisées par moins de 10% des détenteurs.
Liquidons les cryptos
Cela fait une coquette somme et il n’est pas question, pour les contribuables concernés, de toucher à son portefeuille d’actions pour satisfaire les appétits du FISC. Liquider des cryptos qui n’ont souvent rien coûté (ou pas grand-chose) à ceux qui les ont acquises avant avril 2017 semble un réflexe bien naturel.
Vent de panique à prévoir sur le Bitcoin et l’Ethereum ?
Si les supports moyen terme cassent, un vent de panique pourrait en revanche s’emparer prochainement de ceux qui ont acheté du Bitcoin entre 10 000 et 20 000$ et de l’Ethereum entre 700 et 1 400$.
En fait, c’est à partir de ces niveaux qu’une majorité de néophytes (la vague « Nabilla ») s’est positionnée sur les cryptos et que les capitalisations – le « vrai argent des « vrais gens », ceux qui en ont peu – ont commencé à gonfler exponentiellement. Cela a offert une porte de sortie rêvée aux initiateurs de ce Ponzi géant (et qui détiennent depuis longtemps beaucoup d’argent).
2 commentaires
Personnellement je n’ ai jamais cru à ces monnaies
Pour moi une monnaie doit s’adosser sur du concret c’ est à dire sur la puissance économique des Etats qui en garantissent la valeur
La valeur d’ une action s’ adosse sur une entreprise pour sa capacité à générer de la valeur et un dividende
Une cryptomonnaie s’ adosse sur l’ idée qu’ on s’ en fait .
En fait c’ est de la philosophie….par ailleurs contrairement à ce qu’ elles voudraient ou nous faire croire qu’ elles seront leurs cours d’ expriment en euro ou en dollar et non pas l’ inverse …..
Comme vous le dites dans votre propos, les personnes qui ont investi dans les cours les plus élevés (15000 20000 dollars )sont souvent les moins fortunés
Questions que je n’ ai pas pensé à demander dans mon poste précédent :quel est la « religion » du fisc en matière de moins valus ? sont elle considérées comme des valeurs mobilières et peut on les soustraires des moins values ? cela risque en fait d’ être une perte sèche en capital …..