Quelques éléments de réflexion glanés ce matin sur CNBC (une chaîne d’informations boursières américaine) dans le cadre du débat d’opinion entre travaillistes et conservateurs en vue des élections législatives britanniques.
Vu ce qui va suivre, il s’agit d’arguments présentés par un député travailliste (dont je n’ai pas noté correctement l’orthographe, ce qui m’empêche de retrouver son profil sur un moteur de recherche et de rendre à César ce qui appartient à César…).
Mais ce qui est intéressant c’est le fond de son propos : il reproche à James Cameron de sous-estimer fortement le niveau réel du chômage alors que le « plein emploi » qu’il revendique ne correspond à aucune réalité sur le terrain (visitez Liverpool ou Swansea et vous serez vite édifiés, NDLR).
Pire, selon les économistes travaillistes s’appuyant sur des statistiques officielles, le taux de pauvreté a augmenté depuis le début de la crise et ne se résorbe pas : la hausse de la richesse moyenne en Angleterre est une pure illusion (sauf pour les milliardaires dont les hôtels particuliers dans le centre de Londres voient leur valeur s’envoler).
James Cameron peut également dire merci aux milliards de bonus distribués à la City… car la majorité de la population s’appauvrit dans le même temps.
Et la baisse actuelle du prix des carburants offre juste un répit aux consommateurs britanniques dont les salaires (hors bonus) ne progressent plus depuis 3 décennies (là aussi, les chiffres sont éclairants).