Wall Street avait entamé la séance sur une note de lourdeur, compréhensible au vu de la hausse des inscriptions hebdomadaires aux allocations vers 870.000, déjouant un consensus de 840.000 inscriptions.
Mais divine surprise à 16H, les ventes de maisons (neuves) explosent de +4,8% (au lieu de -0,8% anticipé) d’après les données compilées au mois d’août.
Ceci propulse le cumul des achats au-delà de la barre symbolique du million d’unités en rythme annuel (à 1,01 million), un record vieux de 14 ans, au sommet de la bulle des « subprimes » en 2006.
Mais cette fois-ci, pas de « subprimes », pas d’acheteurs insolvables étranglés par le crédit : ce sont des citadins aisés qui fuient des métropoles qui pourraient reconfiner, dont les bureaux leur sont interdits d’accès, et qui partent télétravailler « au vert », pour jouir des joies de l’espace, de la quiétude, de l’absence de promiscuité.
Mois après mois, les chiffres confirment une profonde transformation du mode de vie et de travail des cadres du secteur tertiaire qui profitent de la crise au lieu de la subir (contrairement aux salariés du secteur manufacturier).