L’euro vient de coter (brièvement) 1,17/$ pour la première fois depuis le 30 août.
La hausse de 0,6% qui se dessine ce jeudi tient à un « effet de ciseau » : d’une part les commentaires de Mario Draghi sur les « risques d’instabilité des prix » mais également des chiffres d’inflation publiés à 14h30 aux Etats-Unis.
Il en ressort que le CPI (indice des prix à la consommation) ressort en hausse de 0,2% en août (légèrement moins que les 0,3% attendus)… mais ce qui frappe les cambistes, c’est la contraction du rythme annuel de l’inflation, de 2,9% en juillet à 2,7% en août (le consensus attendait 2,8%).
Baisse du dollar
L’inflation « core » (hors énergie) est encore plus sage, à 0,1% (et 2,2% en rythme annuel), après 2,4% en juillet.
On peut toujours invoquer des « effets de base » liés au prix du pétrole et des matières premières : les chiffres sont moins « forts » que prévu.
Et le débat sur la modération ou non du « CPI » est définitivement clos avec des salaires ajustés de l’inflation qui ne progressent que de 0,1%.
L’affaiblissement du billet vert devient alors inéluctable.
Recul surprise du PPI américain… sans effet sur Wall Street ni le dollar