Plusieurs responsables de Facebook sont actuellement mis sur le grill au sujet de la Libra (la future cryptomonnaie du réseau social) par des membres du Congrès réunis en commission.
Sans surprise, le staff de Facebook garantit qu’il s’agit de proposer un nouveau moyen de paiement et non une nouvelle monnaie et encore moins un instrument de crédit.
Facebook n’aura aucun « privilège » et ne détient pas le monopole du projet (ce qui est exact puisqu’une trentaine d’acteurs s’impliquent financièrement dans la Libra, dont le siège social sera de surcroît en Suisse.
Facebook promet que les données personnelles liées au fonctionnement de la Libra ne seront ni collectées ni exploitées par la firme de Mark Zuckerberg. Or, les leçons du passé invitent à en douter.
Sans exploitation des données, quel avantage Facebook espère-t-il retirer du lancement de la Libra ?
Enfin, la Libra ne sera lancée qu’à condition que toutes les objections des régulateurs (notamment les banques centrales, les autorités de marché, le FISC, Tracfin…) aient été levées.
En se limitant à la complexité de ce seul dernier point, il semble certain que la Libra n’est pas prête de voir le jour.
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