A 4 jours du prochain vote du Parlement britannique sur les modalités du Brexit, l’Oréal se place exactement sur la même ligne que le ministère de l’Economie et des Finances qui, par la voix d’Agnès Pannier-Runacher, communique ce vendredi les éléments suivants: « le risque de sortie du Royaume Uni sans accord s’est accru et les entreprises doivent se préparer à cette situation, nous travaillons à préparer la période transitoire pour les entreprises ».
Hier soir, c’était le patron de l’Oréal, Jean-Paul Agon, qui déclarait sur Reuters en marge de ses vœux à la presse qu’il se préparait à un « hard Brexit » (obligation de déclarer en douane les produits exportés outre-Manche) mais dont l’impact serait assez limité pour son groupe.
Cela semble évident puisque le Royaume-Uni -un marché déjà déprimé depuis 2 ans- ne compte que pour environ 3% du chiffre d’affaires du géant des cosmétiques… et l’Oréal n’a plus d’usines de production en Angleterre depuis au moins 5 ans.