Manifestement, Emmanuel Macron n’est pas vraiment sur la même longueur d’onde que Jean-Claude Juncker et Donald Tusk, entre autres.
Le premier « croit à une Europe cohérente et responsable… et ce serait une erreur politique funeste d’engager des négociations pour l’adhésion de la Macédoine du Nord et de l’Albanie« .
Jean-Claude Juncker réplique que « ce serait une erreur historique » que de repousser ces négociations.
Mais ce n’est pas tout : Emmanuel Macron se dit opposé à poursuivre des négociations sur le Brexit au-delà du 31 octobre (en cas de rejet de l’accord par la Chambre des Communes), tandis qu’Angela Merkel laisse transparaître qu’elle (et l’Allemagne) est disposée à prolonger les discussions jusqu’au 31 janvier 2020.
Autrement dit, Macron – et la France – se retrouve « en frontal » sur pratiquement tous les dossiers européens avec ses principaux interlocuteurs.
Et notre antagonisme avec Berlin ne serait pas complet sans les demandes insistantes de notre président pour que l’Allemagne puise dans ses gigantesque excédents pour mettre en oeuvre un plan de relance.
Et nous finirons par une réflexion de Donald Trump qui fait le buzz ce vendredi : répondant à une journaliste française lui demandant pourquoi les Etats-Unis n’avaient que 3,5% de chômage, Trump lui à répondu : « Peut-être parce que les Etats-Unis ont un meilleur président que la France. »
Si, si… il a vraiment dit ça, et dans ces termes précis !
Cela en dit long sur la dégradation des relations entre les deux dirigeants, et cela ne va pas faciliter les affaires des exportateurs français !
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