Le fauteuil de Président de Donald Trump serait-il en train de se transformer en siège éjectable ?
Après le limogeage de James Comey (selon les mauvaises langues « pour cause de trop grande curiosité sur les liens entre D. Trump, son entourage et le Kremlin »), voici le Président empêtré dans la divulgation d’informations « secret-défense » lors de l’entrevue de mercredi dernier avec Sergeï Lavrov et autres diplomates de haut rang russes.
Il y a dans l’émoi médiatique actuel une part d’hypocrisie et de mauvaise foi presque risible :
Quand les plus hautes autorités russes et américaines se rencontrent, ce qui suppose un intense travail préparatoire en amont pour déminer les dossiers, sinon, c’est l’échec assuré, il n’est question que de « secrets d’état ». D’ailleurs, chaque parole qui sort de la bouche des protagonistes est par essence un secret d’état ! Bien sûr, habituellement, la Maison Blanche lâche quelques os à ronger à la presse : tel ou tel dossier a été abordé, des divergences ou des convergences sont apparues… il a fait beau chez l’un et pluvieux chez l’autre… Mais on ne dévoile jamais le « détail qui tue ».
Donc là, pourquoi certains éléments de la rencontre se retrouvent-ils à la Une des médias ?
Qui a fait fuiter ce qui d’ordinaire ne sort pas du bureau ovale ?
Et d’ailleurs, quel est ce Secret d’Etat qui a fuité ?
Alors voilà, nous sommes proches de la grande trahison. Tenez vous bien.
Non seulement Trump a dévoilé des « secrets d’état » (s’il ne le fait pas, alors à quoi bon rencontrer les Russes) mais le gros problème, c’est qu’il s’agit d’informations « classifiées » provenant des services secrets israéliens (visant l’état islamique ou proche-orient).
Il est évident que Trump a mis en évidence un secret de polichinelle et que les Russes (comme le monde entier) savent pertinemment que les deux alliés fonctionnent en symbiose quasi parfaite en matière de « renseignement » depuis des décennies (le Mossad et les « agences » américaines s’échangent et recoupent à peu près toutes les données dont ils disposent).
Mais pour le grand public, quel scandale affreux !
Il y a quelques mois, un proche de B. Netanyahu avait déjà appelé à ne plus échanger d’informations avec les services secrets US, Trump ne devait pas être un personnage digne de confiance : la preuve, il parle aux Russes !
Que les benêts s’émeuvent, c’est une chose.
Mais l’affaire pourrait néanmoins avoir de sérieuses retombées diplomatiques car il met en porte à faux Jared Kuchner, le gendre de D. Trump qui est son « conseiller spécial pour le Moyen Orient », alors que le FBI enquête justement sur ses liens avec le Kremlin… qui soutient l’adversaire syrien (qui coopère avec le Hezbollah) et surtout l’Iran, l’ennemi juré d’Israël (et potentielle puissance nucléaire)… même si la « destruction d’Israël » ne semble plus constituer la priorité de Téhéran.
Encore une belle preuve d’hypocrisie et de manipulation de la presse néoconservatrice… La volonté de discréditer Trump et son entourage semble manifeste… mais n’ont-ils pas tendu la batte pour se faire battre ?
Allez, voilà exactement le genre de manipulation médiatique que je désamorcerai dans ma nouvelle lettre d’investissement (lancement ce week-end, restez à l’écoute !). Car il est évident que si la géopolitique revient au coeur des dynamiques et des enjeux internationaux… il va y avoir matière à en profiter !
3 commentaires
Les neocons US de l’ère Bush pourraient en effet tenter de déstabiliser Trump car ils doivent maintenant le considérer comme assez incontrôlable pour lâcher le morceau à propos des commanditaires du 9/11. Mais l’erreur du Secret Service de l’avoir mis au courant serait alors impardonnable. Il nous manque trop d’information pour comprendre ce mouvement qui reste anecdotique.
Attention tout de même avec les shorts Nasdaq car il n’y a aucun signal de retournement à court terme. Cependant je comprends la théorie du gap de -20% par surprise un lundi matin en cas d’événement imprévu à la Maison Blanche. Je préconiserais d’y aller très progressivement, et uniquement pour stopper des actions vives du Nasdaq. A cause de la BCE, la contamination à l’Europe est difficile à prévoir.
C’est courant les gaps baissiers de -1% sur le SPX ?
Israel a toujours travaillé a rendre malléable les présidents américains.
Monica Lewinsky, les attentats permanents contre Obama a ses débuts, sauf pour
George W Bush qui était trop con et entouré par Cheney-Wolfovitz-Ribbi.
En France rappelez vous la disparition prématuré de leurs candidat a la présidence DSK,
la campagne de destruction de notre candidat a la présidence Sarko, le cabinet noir -financé par
l’argent publique- sur Fillon, Holland fut OK.
Quand on est illégitime, quand on a volé tous qu’on a, la vie est dur ou impossible ..pour tous
les autres.