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Tous les jours, et dès 16h00 au 0899 88 20 36* Philippe Béchade analyse pour vous les marchés, les rumeurs qui animent les salles de trading, et vous propose SA stratégie pour profiter ou contrer les mouvements boursiers
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_______________________________Pour vous aider dans vos trades________________________________
L’Etat-Providence a signé son propre arrêt de mort ! A présent, c’est chacun pour soi.
Mais dans cette nouvelle donne, une poignée de Français pourrait être jusqu’à quatre fois plus riche d’ici deux ans.
Comment en faire partie ? Il suffit de suivre le guide…
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On ne change pas une tendance qui gagne… Tel semble demeurer le dicton favori de Wall Street qui tente de verrouiller les principaux indices en mode « hausse » depuis le 23 septembre dernier. C’était particulièrement évident le 19 décembre 2011 puisque le ratio hausses/baisses était éloquent avec un score sans appel de 12 sur une série de 15 séances pour le Nasdaq ou le SP 500 – l’indice large étant celui auquel nous consacrons cette étude.
◊ S&P 500 :une hausse et beaucoup de poudre aux yeux
Pour justifier cette série gagnante, le marché fait feu de tout bois… mais depuis le début de l’année, il s’agit surtout de « petit bois ». Les médias anglo-saxons tentent d’entretenir la flamme haussière par tous les moyens, quitte à rajouter des allumettes pour faire joli.
Les commentateurs se sont empressés dès mardi soir (le 10 janvier) d’enflammer l’imagination des épargnants en claironnant que le S&P 500 venait de déborder son zénith des 27 et 28 octobre pour s’envoler vers ses niveaux du 28 juillet 2011.
La réalité, c’est que le S&P 500 n’a franchi les 1 292 points qu’à 21h59 minutes et 58 secondes, grâce à un dernier « coup de robots » qui a fait passer l’indice de 1 288 à 1 292 pendant que retentissait la cloche marquant la fin des échanges officiels – cela dure une dizaine de secondes.
Les traders invoquaient pêle-mêle les bons résultats d’Alcoa, la hausse des marchés chinois, puis du pétrole – en négligeant de préciser que les tensions restent fortes au Proche-Orient –, le sentiment que la BCE ne va pas tarder à se montrer plus proactive si le marché interbancaire ne retrouve pas sa fluidité optimale… et, qu’à défaut, la Fed ne restera pas les bras croisés et trouvera une nouvelle « bidouille » pour accroître le montant des liquidités en circulation.
Ils ne peuvent par ailleurs s’empêcher d’invoquer en dernier chef l’impératif catégorique qui consiste à « suivre la tendance », connaissant parfaitement l’impact auto-réalisateur de cette stratégie.
◊ VIX : le calme avant la tempête
Et ça fonctionne… le S&P 500 affichait mercredi soir une hausse (la cinquième d’affilée) de +0,03%. Il a clôturé à 1 292,48 contre 1 292,08 la veille et à 1 292,66 le 27 octobre dernier en intraday (notez qu’il n’est pas parvenu à égaler son zénith de la veille à 1 296 points).
Il devient difficile de croire à une série de coïncidences fortuites lorsque les indices US ouvrent systématiquement en repli pour terminer tout aussi systématiquement sur un gain symbolique au coup de cloche final.
Le hasard n’a certainement pas sa place dans un scénario devenu aussi répétitif. La volatilité intraday s’est littéralement effondrée avec des indices US évoluant au sein d’un canal de 0,5% d’amplitude.
Il suffit de jeter un oeil du côté du VIX pour mieux comprendre ce qui se trame. L’indice du stress rechute sur 21, son plancher de la fin décembre… un vrai cauchemar pour ceux qui ont privilégié du directionnel et qui voient, au contraire, la valeur temps s’effondrer.
◊ Situation explosive et correction en vue
Pourtant, la volatilité pourrait ressurgir incessamment. En effet, si le S&P 500 semble piétiner au contact des 1 292 points, les oscillateurs techniques (quotidien comme hebdomadaire) continuent de progresser chaque un jour un peu plus loin en zone de surachat, ce qui rend la situation potentiellement explosive.
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Dans ce genre de cas de figure, les probabilités ne plaident pas en faveur d’une « sortie par le haut », au-delà des 1 295 points (ex-plancher intraday du 18 juillet dernier) en direction du zénith estival 2011 des 1 350/1 355 points du 7 au 22 juillet).
Le S&P 500 progresse depuis le 28 décembre le long de la moyenne mobile à 7 jours (qui gravite vers 1 280 points), laquelle atteint son écart maximal par rapport à la MM100 depuis la mi-février 2011. Et, il est intéressant de noter que la MM100 se confond précisément avec le seuil d’inflexion à la baisse moyen terme (et ex-zénith des 1er et 19 septembre 2011).
Le coup d’envoi de la correction – hypothèse dotée de la probabilité la plus forte – serait validé par la cassure de la MM20 en transit vers 1 260 points (ex-plancher des 16 mars et 16 juin 2011) avec les 1 215/1 218 points en ligne de mire et, potentiellement, le plancher des 1 160 points du 28 novembre 2011.
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[…] avons déjà évoqué, dans un précédent article, le fait que les indices US retraçaient des niveaux qui correspondaient aux sommets de […]