Ah non ! Ce n’est pas le moment de commencer à publier de bons chiffres US !
Les marchés avaient réagi sans émotion à la publication de la première estimation du PIB trimestriel américain au 4ème trimestre 2018: c’était ni trop faible, ni trop vigoureux, et juste un peu mieux qu’anticipé, à +2,6% contre +2,3 à +2,4% anticipé (du fait de la décélération de la consommation des ménages et de la baisse des dépenses fédérales dans un contexte de « shutdown »).
Wall Street rouvrait donc en hausse et le Nasdaq partait sur une 12ème hausse sur une série de 14…
Mais à 16H, patatras ! La tuile !
L’indice PMI de Chicago fait un bond spectaculaire de +8Pts, de 56,7 vers 64,7 (contre 57,5 attendu), la composante « nouvelles commandes » explose de +15,2Pts (du jamais vu depuis 1 an), ce qui provoque la rechute immédiate des indices US, le Nasdaq reperd une trentaine de points (à 7.525) et le S&P500 repasse négatif de -0,2%.
Cette bonne nouvelle gâche un peu la fête alors que le « S&P » s’apprêtait à boucler le mois de février sur un gain de +10%: ils n’y sont plus depuis 16H