Depuis que j’ai envoyé ce message spécial pour la première fois, il y a trois semaines, la valeur que je vous recommandais d’acquérir à pris plus de 18,7%. Si vous n’en n’avez pas profité, sachez que cette biotech recèle toujours un potentiel de hausse de +300%… Je ne sais pas combien de temps je pourrai diffuser ce message – si vous souhaitez profiter de cette valeur : c’est maintenant ou jamais ! |
Le gros des publications corporate s’accélère depuis quelques jours en France. Or, après un début d’année en fanfare, certaines nous renvoient déjà des signaux de retournement à court terme. C’est le cas dans le secteur automobile.
En attendant PEUGEOT (ce matin) puis RENAULT (demain), MICHELIN (FR0000121261) est la première valeur qui me semble mûre pour une correction…
◊ Quand technique et fondamental se rejoignent
Ceux qui me suivent le savent. J’apprécie ces trades où analyse fondamentale et analyse technique se recoupent. C’est le cas de MICHELIN aujourd’hui.
L’année dernière, voilà les quelques agrégats que le fabricant de pneumatiques a communiqué. Le chiffre d’affaires est ressorti en hausse de 16%. Le bénéfice net a progressé de 39%. Les perspectives du plan 2015 sont solides et ont même été revues à la hausse. A moyen terme, tout semble ok.
Le problème est sur le court terme : le manque de visibilité sur les volumes n’est pas très rassurant. La direction du groupe s’attend en effet à un marché mondial du pneu en retrait sur le premier semestre 2012. Le deuxième semestre de l’année ne devrait que « compenser le premier » ; en d’autres termes, l’exercice 2012 devrait être une année flat (comprenez « sans croissance »).
Que font les brokers suite à cela ? Si la plupart des intermédiaires sont forcément déjà à l’achat sur cette belle valeur de moyen terme, il n’en demeure pas moins que le potentiel d’upgrade dans l’immédiat est assez faible. Lundi, Oddo maintenait par exemple son objectif de cours inchangé à 65 euros (le titre cote autour de 54 euros) tandis que Natixis abaissait le sien de 67 à 65 euros. Le potentiel d’appréciation est donc bien faible…
Conséquence boursière : le marché n’achète plus le titre au-dessus de 58 euros ! Voilà la résistance que nous allons jouer dans les prochains jours… [Ndlr : et si Mathieu vous donne ici le scénario sur Michelin avec le meilleur timing possible, pour suivre ses prochains conseils en direct sur les CFD, abonnez-vous ici.]
◊ Mes six raisons de vendre !
Voilà mes raisons graphiques d’anticiper une correction :
- une bougie d’essoufflement avec une ombre haute est apparue vendredi dernier sous les 58 euros ;
- d’importants volumes de transaction ont été constatés sur cet extrême ;
- la résistance horizontale des 56 euros (top de la fin octobre) est en opposition ;
- le titre a buté sur le haut de son canal ascendant de court terme ;
- les indicateurs techniques journaliers se retournent à la baisse (le RSI sort par le bas de sa zone de surachat tandis que le MACD croise à la baisse sa ligne de signal) ;
- en Europe, les Continental et autres Pirelli sont dans la même situation de survente.
Mon pronostic : c’est donc maintenant qu’il faut jouer la baisse sur la valeur !
Guettez tout sursaut dans la bougie de vendredi pour vous positionner short. Placez un stop de sécurité à 59 euros. Visez un retracement à la baisse sur les 50 euros ; voire 48 euros en cas d’extension. Ces niveaux correspondent en effet aux retracements classiques de 50% et 61,8% de Fibonacci.
Pour agrandir le graphique, cliquez dessus
A la clé donc vous l’aurez compris : un potentiel de correction d’environ 10% à prendre… Avec le levier des CFD (de 10 sur Michelin), c’est donc un gain à trois chiffres de 100% qui semble à portée de main… Si vous voulez me suivre, et savoir quand optimiser l’entrée sur ce trade, c’est par ici !)
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[…] parution dans le Billet du Trader le 15/02/2012. AKPC_IDS += […]