La FED continue d’envoyer des contre-feux au lendemain d’une déclaration assez inhabituelle de Steven Mnuchin enjoignant la FED à lever le pied ou à suspendre ses programmes d’intervention monétaire massifs, les mêmes que Donald Trump exigeait avec fougue au printemps dernier, et qui ont permis au Dow Jones de se hisser à 30 000 points.
Charles Evans, patron de la FED de Chicago, affirme de son côté que la FED dispose d’outils de soutien (notamment les prêts indirects) appropriés et que ses programmes de rachats d’actifs (bons du Trésor, dettes d’entreprises) ont démontré leur efficacité.
Charles Evans se dit « désappointé » par l’injonction de secrétaire US au Trésor. Ce qui, dans le langage diplomatique de rigueur entre la FED et la Maison-Blanche, signifie un complet désaccord et la dénonciation d’une action inappropriée.