Cela n’a jamais existé, dans aucun pays, sur aucun indice, sur actif coté, mais Tokyo « invente » une nouvelle séquence boursière (il faudra lui trouver un nom) de 24 séances de hausse sur 25…
J’avais pensé à « vers l’infini et au-delà » car le Nikkei/Enterprise vient de passer en « vitesse de distorsion » ce 7 novembre à 2h du matin . En effet, l’indice a affiché une accélération de +1,73% (soit près de 400 points) à 22 937.
A part heurter un astéroïde non repéré au radar, qu’est-ce qui pourrait empêcher l’indice phare nippon d’aligner une neuvième semaine de hausse consécutive ? Non, ne cherchez pas sur les cartes intergalactiques, une telle formation n’existe pas.
Parti de 19 274, le Nikkei engrange +375 points sans la moindre consolidation intermédiaire, soit +19%. Encore +1% de gain et cela fera +20%… soit un « krach à la hausse ».
Tokyo pulvérise un zénith inscrit vieux de 21 ans et 4 mois (juin 1996, à 22 750 en intraday) et semble s’élancer en direction de la lointaine galaxie des 27 000 (le zénith d’avril 1991). Mais à la vitesse de croisière actuelle du Nikkei/Enterprise, l’objectif – situé 18% plus haut – sera atteint avant Noël.
Krach à la hausse pour le Nikkei
Comme la décrue du yen n’est pour rien dans le krach à la hausse du Nikkei depuis un bon mois, les opérateurs évoquent maintenant un apaisement des tensions géopolitiques (avec la Corée du Nord s’entend, car tout va bien au Liban, au Yémen et en Arabie !) et les « bons résultats » des entreprises nippones. C’est juste que le Nikkei voyage 2 fois plus vite que la vitesse de la lumière des profits.
Voilà un splendide exemple d’emballement algorithmique et de nombreux opérateurs font le pari que c’est le scénario promis aux places européennes à partir de maintenant et jusqu’à Noël… rally de fin d’année oblige !