Lundi dernier, je vous parlais d’une entreprise à la santé financière solide dans un secteur high-tech pourtant en triste posture. Comme je vous l’ai alors démontré, LDLC (FR0000075442) ne connaît pas la crise. Ceux qui sont abonnés à Mes Valeurs de Croissance ont déjà parcouru l’interview que m’avait accordée Olivier de la Clergerie au mois de décembre dernier. Je vous la livre aujourd’hui afin que vous puissiez mieux appréhender la genèse de cette success story.
A 40 ans, Olivier de la Clergerie a déjà un vrai vécu dans le business. Il dirige de main de maître LDLC.com (FR0000075442), l’un des derniers acteurs indépendants de la high-tech sur Internet. L’homme n’est absolument pas dans le « show off » comme j’ai pu parfois en rencontrer dans ce monde si particulier de l’Internet. C’est un vrai self-made-man qui a construit, par son travail, un groupe qui devrait peser en fin d’année 200 millions d’euros. Retour sur son parcours autour d’un café lors de l’une de ses escapades parisiennes (il habite Lyon).
EL: LDLC vient de fêter ses 15 ans. Comment avez-vous commencé ?
OdlC: Lorsque j’étais à l’EM Lyon, j’étais passionné par l’informatique. Nous avons donc décidé, mon frère et moi, de créer une société pour vendre du matériel informatique, en janvier 1996. A l’époque, nous entassions dans l’appartement familial les produits que nous vendions. La société était une SARL au capital de 50 000 francs et nous n’avions pas les moyens de nous payer.
Puis en 1997, nous avons lancé notre site web alors que nous en étions qu’aux balbutiements de l’Internet et, en 1998, nous avons ouvert notre magasin à Lyon – nos parents nous ayant gentiment demandé de cesser de stocker le matériel dans leur appartement. Je n’étais même pas salarié puisqu’entre 1996 et 2000, j’ai fait une coopération dans le cadre de mon service militaire. Fin 1996, notre société réalisait 100 000 euros de chiffre d’affaires puis 750 000 euros fin 1998 et enfin 3 millions d’euros fin 1999. Nous étions fiers, et n’en revenions pas !
EL: A cette époque, alors que vous êtes encore de petite taille, vous pensez déjà aux marchés financiers. Pourquoi ?
OdlC: En fait, dès 1999, nos premiers concurrents, comme RueduCommerce ou Cdiscount sont arrivés. Nous avons alors senti que nous n’aurions pas assez d’argent pour rivaliser avec eux. Il nous fallait accélérer ou mourir ! Nous avons décidé d’accélérer en nous introduisant sur le Marché Libre le 11 avril 2000 via une levée de 3 millions d’euros pour une valorisation de 30 millions d’euros, soit 4 fois le chiffre d’affaires prévisionnel de 2000 ! Rendez-vous compte… C’était la pure folie Internet.
Aujourd’hui, nous faisons un chiffre d’affaires annuel supérieur à 200 millions d’euros et ne valons que 40 millions d’euros en Bourse… Cela me laisse assez décontenancé. En 2004, nous avons encore levé 6 millions d’euros pour nous introduire au second marché à 21 euros pour une valorisation boursière de 100 millions d’euros. Toujours dans le souci de pouvoir nous développer plus agressivement.
EL: Le secteur s’est nettement concentré et il reste très peu d’acteurs indépendants. Quel est le sens de votre indépendance ?
OdlC: Je vous lis entre les lignes… laissez-moi vous dire que notre valorisation actuelle est beaucoup trop basse pour penser à un quelconque adossement. Et nous pouvons rester indépendants si nous conservons notre différence en restant un pure player et un vrai spécialiste de la high-tech. Les Cdiscount ou autres RueduCommerce n’étaient plus des pure player en informatique mais s’étaient spécialisés sur un peu tout avec, au final, des marges beaucoup plus faibles que les nôtres.
Nous sommes un groupe familial. Je suis le directeur général et l’opérationnel de la société. Mon frère, Laurent, est un pur créatif tandis que ma soeur, Caroline, s’occupe de tous les aspects administratifs ainsi que de la trésorerie. Nous voulons conserver nos 50% car il y a encore beaucoup de développements à attendre.
EL: Justement, quels sont vos prochains axes de développement ?
OdlC: Cela va vous surprendre, mais nous voulons être beaucoup plus présents de manière physique. Cela passe par l’ouverture de nouvelles boutiques qui viendront compléter nos boutiques lyonnaises et parisiennes. Nous désirons faire passer notre chiffre d’affaires annuel à 500 millions d’euros d’ici 5 ans. Cela veut dire qu’il y aura l’ouverture de 40 magasins franchisés durant cette période avec des boutiques de 150 mètres carrés et des boutiques de 300 mètres carrés.
Pourquoi la franchise ? Parce que nous voulons aller très vite pour prendre de nouvelles parts de marché !
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