Si Paris semblait privé d’inspiration hier, certains de nos voisins ont su trouver des relais à la hausse.
Le FTSE a pris 1% en feignant de succomber à la divine surprise d’un Marc Karney (le patron de la banque centrale britannique) annonçant ce week-end qu’il n’était pas pressé de relever les taux.
Quel soulagement ! Tout le monde savait qu’il voulait maintenir l’économie anglaise sous perfusion aussi longtemps que possible mais on ne pouvait négliger le risque qu’il change d’avis en voyant la moitié du pays noyé sous les « flots ». Imaginez qu’il commette un lapsus irréparable en disant qu’il fallait d’urgence relever les taux alors qu’il voulait dire les « digues » qui protègent Londres et la Banque Centrale des inondations.
Plus sérieusement, son discours du week-end signifie que malgré la hausse galopante des prix immobiliers à Londres depuis 18 mois, il ne détecte pas de risque de bulle et il invite les spéculateurs à continuer de se goinfrer. Open-bar et buffet à volonté sur le crédit, enchères no-limit sur les hôtels particuliers des beaux quartiers !