Après l’EIA mercredi (Agence d’Information sur l’Energie basée aux Etats-Unis), c’est au tour de l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) de réviser à la baisse ses prévisions de croissance de la demande mondiale de pétrole pour le second semestre 2019.
L’organisation partage l’idée de Christine Lagarde et de Jerome Powell selon laquelle le risque d’un ralentissement économique mondial découle de la montée des tensions commerciales entre les Etats-Unis et les pays dégageant des excédents que Donald Trump juge « intolérables ».
L’OPEP (ou OPEC pour les anglo-saxons) devrait donc s’orienter vers une prolongation de l’accord de limitation de la production, auxquels la Russie -non membre- s’est associée il y a presque 2 ans.
L’OPEP revoit donc son estimation de hausse de la demande de +1,210 à +1,140 million de barils.
La quantité de pétrole extraite quotidiennement par les 14 pays membres de l’organisation depuis le début de l’année a reculé de 236 000 bpj pour revenir à 29,9 millions de barils (dont 12 millions de barils pour la seule Arabie Saoudite).
Ce qui inquiète l’OPEP, c’est le gonflement simultané des stocks dans les pays développés, et notamment aux Etats Unis, qui a pourtant réduit ses importations début juin.
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