« Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens ». Jean-Claude Juncker avait prévenu ses concitoyens européens dès 2015 et les Italiens ont pu le vérifier ce dimanche.
Le président de la République Sergio Mattarella a en effet bien joué son rôle de chien de garde de l’orthodoxie européenne (la chape de plomb) en s’opposant à la constitution du gouvernement concocté par Giuseppe Conte et en annonçant dans la foulée la probable désignation de Carlo Cottarelli au poste de président du Conseil.
Un ancien cadre du FMI bientôt aux commandes
Ce dernier est un ancien cadre du FMI (vous savez, ceux qui viennent résoudre à la tronçonneuse les difficultés de pays surendettés), inconnu du grand public, mais bien connu des élites de Bruxelles, et qui va s’empresser d’enterrer tous les projets en faveur desquels le peuple italien s’était prononcé.
Repose en paix, défunte démocratie européenne…
Après l’Italie, un vent d’incertitude politique se met à souffler sur l’Espagne