Le démarrage du marché de la voiture électrique est amorcé à grand renfort de projets industriels sortis chaque semaine des cartons des principaux constructeurs automobiles.
La voiture électrique : une nouvelle révolution technologique ?
Nous serions donc au tout début d’une révolution technologique. Et cette révolution serait massivement soutenue par les leaders politiques éco-responsables. Signataires de la COP21, ministres des Industries orchestrant la transition énergétique, maires de grandes métropoles en lutte contre la pollution et les particules fines… Toute l’élite – ainsi que les investisseurs les plus enthousiastes – anticipaient déjà, sur ce secteur et sur les constructeurs, un scénario boursier de type « crypto-devises ». Tesla (US88160R1014) devait en être l’étendard, promettait de bouleverser le secteur auto, de changer nos transports et de nous faire passer dans une nouvelle ère de pur oxygène (et de bulles gonflées à l’hélium).
Or, les difficultés s’accumulent sur la route d’Elon Musk, en dépit de son charisme et de son côté visionnaire. Cette aventure industrielle, bien qu’ambitieuse, semble bien plus aléatoire et compliquée qu’il n’y paraît pour tous les constructeurs qui prennent le virage de la « mobilité électrique ».
Pour l’instant, les premiers tours de roue de la future génération « zéro émission » continuent plutôt d’évoquer un véhicule en rodage. Mais attention : sous l’impulsion de la Chine et de l’Inde, il faut s’attendre à de l’inédit. Les choses pourraient changer rapidement car les deux pays, asphyxiés par la pollution dans les villes, semble résolus à imposer le tout électrique très rapidement.
Évidemment, tous les constructeurs occidentaux s’engouffrent dans ce nouvel axe de croissance. Heureusement que les politiques gouvernementales poussent au véhicule électrique pour maintenir en vie le secteur auto – et qui sait, le relancer ? Imaginez que le gouvernement impose que tout véhicule soit électrique en 2030 (allez, 2040, c’est dans 20 ans seulement !). Une croissance servie sur un plateau à nos constructeurs !
La voiture électrique : pas si verte que ça ?
Eh oui, il faut bien trouver de nouveaux axes de croissance où l’on peut – car ne vous leurrez pas : le véhicule électrique n’a de vert que l’étiquette que vous afficherez sur votre pare-brise. Fabriquer un véhicule électrique n’a rien d’écologique. En effet, l’empreinte carbone à la sortie de l’usine est bien supérieure à celle d’un véhicule thermique classique. Enfin, passons sur la polémique écologiste (nous y reviendrons plus tard).
Mais de toute évidence, les gouvernements, et Chine en tête, se lancent dans cette grande promesse de croissance volontariste. La Chine impose aux constructeurs de produire 10% de voitures électriques en 2019.
Alors est-il est intéressant de revenir sur les constructeurs automobiles ? La voiture électrique sera-t-elle bien le catalyseur (« disruptif » n’en doutons pas) qui redonnera au secteur 50 ans de croissance ? Quel constructeur tirera son épingle du jeu ?
Voiture électrique : jouer sur le secteur qui gagnera à coup sûr !
Pour l’instant, impossible de répondre à ces questions, l’avenir nous le dira.
En revanche, ce dont nous sommes certains, c’est que grâce à ces politiques volontaristes, et indépendamment de la force de frappe de chaque constructeur, un secteur est certain de s’envoler : celui des batteries au lithium, et donc de toutes les ressources premières nécessaires à leur fabrication. C’est ce que nous allons jouer ce mois-ci.
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https://en.wikipedia.org/wiki/Allam_power_cycle
https://www.technologyreview.com/s/608755/potential-carbon-capture-game-changer-nears-completion/