Le baril de WTI ne lâche rien, le « Brent » non plus et cette séance du 3 avril se solde donc par de nouveaux records annuels (à 62,8$ et 69,5$ respectivement, des niveaux qui n’avaient plus été atteints depuis le 7 novembre 2018).
Pourtant, d’après les chiffres hebdomadaires divulgués par l’EIA, les stocks de pétrole brut américain progressent soudain de 7,2 millions de barils (pour s’établir à 449,5 millions) alors que les analystes anticipaient majoritairement une baisse de -400 à -450 000 barils.
Les opérateurs semblent donc considérer que cela est compensé par les stocks d’essence (-1,78 million de barils) et de produits distillés (diesel et fioul domestique) qui se contractent de -2 millions de barils.
