Avec l’incursion du baril de pétrole sous les 35 $ à New-York (34,55 $ au plus bas du jour) et un baril de Brent sous les 36,5 $ (au plus bas depuis 2005), le repli du secteur pétrolier commence à « attaquer l’os ».
Le « WTI » côté à New-York n’est plus qu’à 2% du plancher de février 2009 (33,9 $), alors que l’économie mondiale était au bord du chaos, la croissance au plus bas, la consommation de pétrole à l’arrêt.
Même si la Chine a considérablement réduit la hausse de ses importations depuis 2013, la consommation de pétrole mondiale progresse, certes moins vite que la production pétrolière mondiale ces 2 dernières années (grâce au shale oil américain)… mais elle progresse.
Le rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) conclut que le marché va demeuré saturé au moins jusqu’à fin 2016… mais qui maîtrise totalement les turpitudes de la sphère géopolitique à court ou moyen terme ?
Qu’un seul des membres de l’OPEP soit victime d’une période d’instabilité politique et voit ses exportations perturbées… et il ne sera plus question de surproduction ou de saturation du marché. Et l’Arabie Saoudite qui participe à plusieurs guerres coûteuses dans la région n’est peut être pas le pays le plus « sûr » sur lequel miser à court terme.