Les chiffres américains sont encore loin de refléter une quelconque forme de prise en compte ou d’anticipation du ralentissement archi-violent de l’activité économique qui se profile: le seul chiffre ayant un caractère un peu prédictif, c’est le le « Philly FED », l’indice d’activité de la Fed de Philadelphie qui plonge de 36,7 vers -12,7 en mars, à comparer avec un consensus bien plus optimiste de +10.
Nette dégradation également du côté des nouveaux inscrits aux allocations chômage en données hebdomadaires aux Etats Unis.
Le nombre total progresse de +70.000 selon le Département américain du Travail qui a recensé 281.000 nouveaux inscrits.
La moyenne mobile sur quatre semaines remonte à 232.250, en hausse de +16.500 en une semaine.
En revanche, aucun signe de retournement conjoncturel du côté de l’indice composite des indicateurs avancés du Conference Board qui s’est inscrit en hausse de +0,1% le mois dernier, après une progression de 0,7% en janvier (contre +0,8% initialement).
Il va falloir s’habituer ces prochaines semaines à des variations spectaculaires à la baisse en Europe, si les indicateurs US font « moins pire », ce sera perçu comme une bonne surprise par Wall Street.
