L’indice mensuel des prix de l’immobilier américain calculé par S&P CoreLogic/Case-Shiller a reculé de -3,9% en juin (en séquentiel, par rapport à mai) dans les 20 principales métropoles américaines.
Mais sur 12 mois, les prix des logements affichent encore une hausse de +3,7%, et l’augmentation atteint +4,5% sur le prix des maisons par rapport à juin 2019.
Parmi les hausses les plus remarquables, la ville de Phoenix (Arizona) continue de dominer le classement annuel avec un gain de +9% en mai, suivi encore une fois par Seattle (+6,8%) puis par Tampa (Floride) avec une hausse de 6%.
La hausse du prix des logements a subi un coup d’arrêt en juin mais il est trop tôt pour déterminer s’il s’agit d’une inflexion moyen terme après les records du mois de mai.
L’épidémie de Covid-19, en pleine phase d’accélération depuis 6 semaines (ce qui ralentit le rythme des visites) pourrait y être pour quelque chose… mais tous les spécialistes ne sont pas d’accord : nombreux sont ceux qui pointent le durcissement des conditions d’octroi de crédit par les banques (davantage de garanties exigées de la part des emprunteurs) car les taux demeurent les plus bas de l’Histoire avec des prêts hypothécaires à 30 ans qui restent proches ou légèrement inférieurs à 3,00%.