Aujourd’hui, les bancaires sont toujours bien orientée et permettent au CAC 40 de rester orienté légèrement à la hausse. Outre les attentes sur une prochaine hausse des taux, le secteur bancaire profite d’un regain de spéculation en Allemagne : selon le mensuel financier Manager Magazin, la Deutsche Bank aurait envisagé de se rapprocher de Commerzbank. Etrange… comme si la Deutsche Bank n’était pas suffisamment plombée toute seule.
Du côté des publications corporate :
- Bouygues (FR0000120503) a confirmé ses objectifs annuels après avoir enregistré un bénéfice opérationnel en hausse au premier semestre 2016. En termes de perspectives, le groupe s’attend à une amélioration de sa rentabilité cette année. Le titre prend 3,65% et s’envole à 29,25 €.
- Biomérieux (FR0010096479) aussi est très recherché ce matin : le titre prenait jusqu’à 9% après une heure de cotation, à plus de 137 €, après avoir relevé ses objectifs annuels. Le laboratoire vise désormais le haut de sa fourchette de prévision.
- Iliad (FR0004035913) prend aussi 6% (188,25 €) après deux heures de cotation, grâce à la hausse de 6,3% de son chiffre d’affaires au premier semestre 2016.
- A l’inverse, Remy Cointreau (FR0000130395) perd 2% après avoir annoncé d’un placement privé d’Océane (obligations convertibles en actions) pour un montant global de 275 M€.
Du côté des recommandations de broker
Exane BNP Paribas est passé de « sous-performance » à « neutre » sur SFR tout en relevant de 22 à 25 € son objectif de cours. Sur Bouygues, le bureau d’analyse a par contre réduit sa cible de 32 à 29 €.
Goldman Sachs a sinon repris le suivi de Casino avec un conseil à la vente et une cible à 40 € (le titre cote 44,60 € ce matin et réagit peu à cette dégradation).
Natixis a réduit de 11,50 € à 10,20 € sa cible sur TF1.
Dans les foncières, on notera enfin que Morgan Stanley a réduit de « surpondérer » à « pondération en ligne » son avis sur Klépierre et a fait arbitré en faveur de Gecina, qui est désormais à « surpondérer ».
Au niveau de la macroéconomie
Evidemment, plus la fin de semaine arrive, plus l’attente se fait fébrile concernant la grande réunion du G20 en Chine ce week-end. Si nous n’attendons pas grand-chose d’autre que « l’économie mondiale ralentit, il faut faire quelque chose, prenez des mesures, messieurs ! », il sera intéressant de voir si, concrètement, les marchés des changes et des taux bougent la semaine prochaine.
Sinon, les chiffres du chômage sur juillet en zone euro et d’inflation au mois d’août sont sortis inférieurs aux attentes : le taux de chômage est de 10% alors qu’il était attendu à 10,1% et l’inflation, qui était attendue en hausse de +0,3% et sortie à +0,2%.
Cet après-midi à Wall Street, nous suivrons l’enquête ADP sur l’emploi privé (le consensus Bloomberg table sur 175 000 créations de postes), l’indice PMI de Chicago, les promesses de ventes dans l’immobilier ainsi que les stocks hebdomadaires de pétrole.
Le CAC40 : on peut raisonnablement viser les 4 530 points
Une inertie haussière reste active sur le CAC, qui arrive à se maintenir au-delà de la zone haute du range horizontal en place depuis deux semaines.
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Donc au-dessus des 4 430 points (borne basse du gap haussier ouvert hier matin), je reste plutôt positif et je privilégie un biais ascendant. En ligne de mire : les plus hauts de l’été dans la zone des 4 500 points/4 530 points.
A l’inverse, une rechute sous les 4 430 points inviterait à la prudence face au risque de piège (auquel cas, un retour en zone basse vers les 4 375 serait alors à envisager).
