La chute des marchés en février a impacté les PMI de services, c’est-à-dire le secteur tertiaire. En Angleterre notamment, où la City constitue le cœur du réacteur nucléaire, le PMI chute de 55,6 à 52,7. Ceci témoigne de l’extrême vulnérabilité de l’économie aux turpitudes des marchés financiers.
Le secteur tertiaire ralentit en Europe… la bourse accélère ! Mais non, c’est très logique !
La France semble moins impactée, mais ne s’en sort pas indemne avec un recul de -1,1 point (de 50,3 à 49,2) avec, à la clé, un basculement sous les 50.
L’Allemagne ne lâche rien côté services (55,3 contre 55 en janvier), mais son PMI composite souffre du ralentissement en Chine et aux États-Unis avec un repli 55,1 ver 54,1. Notons que les États-Unis sont désormais le 1er partenaire économique de l’Allemagne devant la France.
Dans l’eurozone, le PMI de services résiste relativement bien à 53,3 contre 53,6, mais c’est un nouveau plus-bas de 13 mois.
De quoi entretenir l’espoir d’un bon shoot monétaire de la part de la BCE jeudi prochain (plus qu’une semaine avant l’extase ?), ce qui explique la bonne tenue des indices boursiers depuis le début des publications de PMI ce matin : plus c’est pire, mieux c’est !