Wall Street a rouvert hier en hausse de +1%, dès l’ouverture, avant de finir en progression de plus de 2% !
Ne cherchez pas dans l’actualité de la journée les causes de ce soudain renversement de vapeur, car rien n’a changé depuis lundi soir 22h.
En revanche, il ne reste plus désormais que deux séances pour éponger un peu les pertes subies depuis le 3 octobre.
Une reprise bienvenue avant les 3 sorcières
Eh oui, car dans deux jours, ce seront les « 3 sorcières » et il est grand temps de limiter la casse !
Alors bien sûr, les commentateurs s’empressent de justifier l’envolée de +2,2% du Dow Jones et de +2,9% du Nasdaq par des éléments a posteriori.
Comme ce ne sera pas la production industrielle aux Etats-Unis, qui n’a augmenté que de 0,3% en septembre (le rythme annuel ralentit de 5,2% à 3,3% au troisième trimestre), il fallait trouver autre chose !
Les chiffres de l’emploi américain, plus en trompe-l’œil que jamais ?
Ce sera donc le rapport mensuel Jolt sur les emplois disponibles – rapport qui paraît généralement dans la plus stricte intimité – qui fait le « buzz ».
Il n’y aurait en effet que 7,136 millions d’emplois à pourvoir aux Etats-Unis début octobre, c’est un record !
Oui… mais un bon chiffre en octobre, c’est un phénomène récurrent puisque c’est la période pendant laquelle le secteur de la distribution publie ses offres d’emploi à mi-temps et à durée déterminée pour les grands rendez-vous consuméristes de mi-novembre et début décembre.
La réalité, c’est que le rebond de Wall Street était programmé comme ça, et quel mal y a-t-il ? Pékin fait exactement la même chose en ordonnant aux entreprises chinoises de déclencher une vague de buybacks pour endiguer la débâcle boursière.