Renault n’en finit pas de pâtir des déboires de Nissan (contribution négative de -56M€) et de l’incertitude sur le devenir de l’alliance Franco-japonaise (mise à mal par l’incarcération de Carlos Ghosn): le titre décroche vers 51€ et pulvérise au passage l’ex-plancher annuel des 52,6€ du 3 janvier, ce qui constitue un très mauvais présage.
Renault perd désormais -6% depuis le 1er janvier, -20% depuis mi-avril (et le test des 64€)… mais aussi surtout -42% depuis mi-mai 2018.
Avec une capitalisation d’à peine 15Mds€, Renault est -de loin- le moins cher des constructeurs mondiaux alors que c’est le N°2 en terme de production.
Pour mémoire, Tesla vaut 2 fois et demi « plus cher », et 15Mds€ ne représente même pas la valeur de la seule filiale Nissan, ce qui signifie que Renault et Avtovaz sont comptés pour zéro, ainsi que la participation croisée avec Daimler (qui détient 3,1% de Renault).