Bonjour à tous !
J’espère que vous allez aussi bien que possible en ce jeudi ensoleillé, dans ce torrent de bonnes et moins bonnes nouvelles au sujet de la pandémie de Covid-19. La formation d’un haut plateau se confirme en France, où le nombre de patients en réanimation continue de reculer, et la baisse de la mortalité se poursuit en Italie.
Le nombre de cas est en revanche en hausse en Allemagne et la situation reste très difficile aux Etats-Unis, désormais loin devant le reste du monde en matière de nombre de contaminés.
Sur les marchés actions, la Bourse de Paris avait ouvert en hausse, mais est revenue à l’équilibre en fin de matinée. Il faut dire que les indices PMI qui viennent de paraître pour l’eurozone sont d’une historique médiocrité. En France, celui des services est ressorti à 10,4 points ce mois-ci, un niveau d’une faiblesse inédite. Même constat pour celui du secteur de l’industrie, qui s’est établi à 35,5 points.
Toujours au chapitre macroéconomique, on suivra cet après-midi le chiffre des inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis, qui devrait une nouvelle fois être désastreux.
Du côté des valeurs, plusieurs poids lourds de la cote ont fait le point sur leur activité trimestrielle et c’est bien sûr très mauvais pour chacun d’entre eux. Entre janvier et mars, les revenus d’Accor et de Renault ont ainsi reculé de respectivement 17 et 19%. Les ventes de Pernod-Ricard au titre du troisième trimestre de l’exercice décalé du groupe de vins et spiritueux ont pour leur part baissé de 14,5%.
C’est moins catastrophique pour Hermès, dont le chiffre d’affaires s’est replié de 6,5% au premier trimestre. Et si le deuxième devrait être difficile, l’action du géant du luxe est tout de même bien orientée, se rapprochant de l’objectif de cours de 700 € donné à mes abonnés à La Lettre PEA. Ces derniers sont déjà en nette plus-value sur ce dossier.
Enfin, le pétrole est en hausse avec un baril de Brent revenu sur des niveaux de 21$, mais je vous recommande encore et toujours de passer votre chemin étant donné sa très forte volatilité. Si toutefois vous souhaitez tenter votre chance, « jouez » tout au plus du Total, mais pas de groupes parapétroliers (ces derniers subissent de plein fouet la réduction des coûts des majors, contraintes de réduire fortement la voilure)… et encore moins des turbos et des certificats bien trop dangereux par les temps qui courent.
Bon après-midi, portez-vous bien et à demain !
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Amicalement,
Eric Lewin
