Peut-être que rien ne peut plus tempérer « l’effet d’annonce de Pfizer » (un vaccin anti-viral affichant 90% de taux d’immunisation, du jamais vu dans toute l’histoire de la lutte contre son plus proche cousin… la grippe) mais cela ne nous interdit pas d’écouter le premier membre de la FED s’exprimer suite à l’annonce du « vaccin miracle ».
Le patron de la FED de Dallas, Robert Kaplan, continue d’anticiper des « répercussions durables » de la pandémie de Covid, la croissance 2020 serait négative de -2,5%, le rebond en 2021 limité à +3,5% ».
Il affirme que « les deux prochains trimestres vont être difficiles et que la trajectoire de l’économie ne va pas dans la bonne direction au 4ème trimestre 2020 ».
Il craint que l’absence de nouvelles stimulations budgétaires (après l’échec de l’adoption du « stimulus package » de 1.800 à 2.200Mds avant les élections) viennent impacter l’économie par manque de programmes de dépenses.
Pour finir sur une note qui plait aux marchés, il estime qu’un nouveau soutien de la FED surviendra « plus tôt » de préférence à « plus tard ».
NB : Robert Kaplan est de longue date opposé à un recours aux taux négatifs