Dernier point de marché aujourd’hui, puisque La Bourse au quotidien s’arrête jusqu’au 21 août. Cela dit, si jamais il y avait une anomalie de marché, nous reviendrions vers vous pour faire le point. Gilles vous donne une feuille de route précise sur le CAC40 ; suivez-la et vous ne devriez pas avoir de mauvaise surprise !
Je vous retrouve pour ma part à partir du 21 août. Toute l’équipe se joint à moi pour vous souhaiter de bonnes vacances, ou du moins un période plus calme si vous ne partez pas !
A bientôt
Mathieu
Hier soir, Wall Street a fait preuve d’hésitation et si le Dow Jones a inscrit un nouveau record, le Nasdaq a subi un sell off. Le marché a notamment été pénalisé par le nouveau revers subi par Donald Trump avec le Sénat qui a voté contre l’abrogation partielle de l’Obamacare.
En ce vendredi, on surveillera au niveau de la macroéconomie cet après-midi la première estimation du PIB américain pour le deuxième trimestre ainsi que l’indice de confiance des consommateurs du Michigan sur juillet.
▶ Au niveau corporate
- Amazon (US0231351067) reculait de 3% en after hour après la publication d’une chute de 77% de son bénéfice net au deuxième trimestre, sans exclure en outre d’être dans le rouge sur le trimestre en cours.
En Europe ce matin, l’agenda est de nouveau chargé. Autant hier, nous avions eu beaucoup de surprises à la hausse… autant en cette fin de semaine c’est l’inverse.
- Renault (FR0000131906) chutait de plus de 5% sur les 76,50€ plombé par des perspectives prudentes pour le second semestre. Le directeur financier a ainsi indiqué que le groupe tentait de relever ses prix afin de contrer les fortes pressions sur les prix des matières premières.
- Essilor (FR0000121667) décrochait de 4% sous les 112€, après l’annonce d’un avertissement sur ses ventes pour 2017. La croissance du spécialiste de l’optique ophtalmique est désormais attendue autour de 3% (contre une fourchette 3 à 5% donnée auparavant).
- L’Oréal (FR0000120321) pliait de 2% sur les 176€, en réaction à une croissance de ses ventes semestrielles inférieure aux attentes (+4,3% en organique contre +4,7% attendu en moyenne par le consensus).
- Spie (FR0012757854) plongeait de 10% sur les 22,50€ après l’annonce d’un profit warning sur 2017 (marge opérationnelle désormais attendue entre 6,3 et 6,5% contre 6,8% visé antérieurement).
- Safran (FR0000073272) baissait de 0,5% sur les 81,15€, l’équipementier aéronautique ayant publié un léger tassement de sa marge opérationnelle au premier semestre, pénalisé notamment par es effets de change défavorables.
- Kering (FR0000121485) reculait de 2% sur les 298€ malgré la publication de résultats semestriels supérieurs aux attentes.
- Orientation baissière également pour Vinci (FR0000125486), en repli de 2% sur les 75,75€, malgré la publication de chiffres légèrement supérieurs aux attentes et la confirmation des objectifs 2017.
- A l’inverse, BNP Paribas (FR0000131104) évoluait autour de l’équilibre sur les 65,70€, la banque de la rue d’Antin ayant dégagé un bénéfice net meilleur que prévu au deuxième trimestre (2,4 Mds€ contre 1,9 attendu).
- Engie (FR0010208488) se montrait hésitant autour des 13,75€, la utilities ayant confirmé ses objectifs annuels après un premier semestre globalement conforme aux attentes.
- Saint-Gobain (FR0000125007) résistait avec un titre en hausse de 1,5% sur les 47,50€, le groupe ayant confirmé ses objectifs 2017 malgré l’impact de la cyberattaque subie en juin.
- Bureau Veritas (FR0006174348) était recherché en hausse de 1% sur les 20,25€, le groupe ayant renoué avec une croissance positive au premier semestre malgré les difficultés persistantes de sa branche marine.
- Euronext (FR0000184533) s’affichait comme la plus forte hausse du SBF, en progression de 2% sur les 48,50€, suite à une bonne publication qualifiée « de trimestre le plus fort depuis notre introduction en Bourse » par son P-DG Stéphane Boujnah. Cela tombe bien, nous sommes à l’achat dessus…