La publication des trimestriels donne en ce jeudi 24 octobre le sentiment que la cote parisienne est un véritable champs de mines.
Cela explose de partout, et ce ne sont pas des pétards de Nouvel An chinois, mais de grosses charges de plastic (ou « C4 ») avec un fort effet brisant et dispersant.
Les « warnings » tiennent lieu de détonateur mais là où on observe d’ordinaire des replis de 5 à 10%, nous assistons aujourd’hui à des désintégrations pour lesquelles le terme « krach » semble tout à fait approprié.
– Technip-FMC (GB00BDSFG982) plonge ainsi de 14% vers 18,20 € et retrace son plancher annuel.
– Nokia (FI0009000681) dévisse de 25% à 3,56 € (nouveau plancher historique).
– Europcar (FR001278994) affiche un vertigineux -33% et se fait éparpiller tel un puzzle, avec un nouveau plus bas historique de 3,23 €. Un score qui semble pour le moins surréaliste pour une entreprise qui reste bénéficiaire, bien que ses profits soient certes en recul de 20% et ses marges (-2,4%) soumises à rude épreuve au Royaume Uni, où le feuilleton du Brexit n’arrange rien.
