Goldman relève son objectif de cours sur Tesla (TLSA) à 780$, soit une capitalisation anticipée de 750 Mds$, soit 25 fois le chiffre d’affaires 2020 (en comptant large) au prétexte que beaucoup de gouvernements affichent leur volonté d’interdire la vente ou la circulation des véhicules à moteur thermique d’ici 2030.
Cela fait juste 5 ans que les maires de grandes métropoles planétaires livrent une guerre sans merci aux véhicules polluants tandis que les gouvernements enchaînent les mesures fiscales incitatives en faveurs des voitures hybrides ou 100% électriques (ne manque plus que les bornes de recharge dans toutes les rues et des dizaines de bornes à charge rapide -15 à 20 minutes pour 200Km d’autonomie- dans toutes les stations services sur les autoroutes).
Pour justifier que la capitalisation de Tesla dépasse celle de tous les constructeurs concurrents réunis, Goldman Sachs parie que Tesla détiendra 20% de part de marché des véhicules électriques, toutes catégories confondues d’ici 10 ans (la voiture électrique représenterait 40% des ventes totales en 2030) et que les Volkswagen, Toyota, General Motors, Mercedes, Porsche, Ford, PSA/FCA, Volvo, Dongfeng, NIO… abandonneront ce créneau à leur rival californien.
Il serait temps car Tesla perd des parts de marché partout dans le monde (notamment les pays Scandinaves) même s’il demeure leader aux Etats-Unis : il faut absolument que ses concurrents se dépêchent d’arrêter de produire des voitures de bonne qualité, abordables et bénéficiant d’un réseau de distribution/entretien ultra-dense.
Je suis convaincu, comme le prédit le modèle de valorisation de « GS », qu’ils s’apprêtent tous à jeter l’éponge d’ici 2021 et que l’avalanche de modèles plus accessibles qu’ils s’apprêtent à commercialiser n’est qu’un coup de bluff… comme la trajectoire boursière de Tesla !