Après le constat d’un défaut du Venezuela par l’ISDA, c’est au tour de l’agence de Standard & Poor’s Global Ratings de déclarer ce pays en défaut (sur 200M$ de remboursement portant sur 2 émissions obligataires distinctes), alors même que débute cet après-midi une réunion entre les créanciers et le gouvernement vénézuélien.
Les créanciers américains ont interdiction d’y participer (dans le cadre de sanctions décrétées par Washington, visant à faire tomber le régime Maduro… et cette éventualité se rapproche sérieusement).
Caracas serait cependant parvenu à un accord de restructuration portant sur 3Mds$ avec Moscou (sur un montant de 8Mds$).
Avec la Chine, l’encours de dette s’élève à 28Mds$… et dans ce cas, c’est le créancier qui a du mal à dormir, pas l’emprunteur.
Qui du Venezuela ou de l’Arabie est le plus proche du chaos ?
1 commentaire
Oui, enfin, l’agence Melenchon & Co n’a pas encore reconnu le défaut…