En direct de Jackson Hole (le « live » a débuté à 15h10) à l’occasion du symposium annuel de la FED, Jerome Powell affirme qu’une inflation faible pose des problèmes à l’économie dont le potentiel de croissance a décliné.
A l’heure actuelle, la FED dispose de moins d’instruments pour soutenir l’économie, ce qui signifie que les politiques fiscales (dépenses publiques) doivent prendre le relais.
Favoriser le plein emploi dans tous les secteurs d’activité demeure l’un des principaux objectifs de la FED. Elle peut donc tolérer un peu plus d’inflation pour parvenir à cet objectif.
C’est un scénario probable si le marché du travail se renforce et que le plein emploi est de retour.
La FED se veut « flexible » sur l’objectif des 2% d’inflation, mais en cas d’amplification des « pressions » inflationnistes, elle n’hésiterait pas à agir (pour les contenir).
Jerome Powell annonce également qu’une revue des instruments de la FED sera effectuée tous les 5 ans.
Ce discours est perçu comme « accommodant » et pro-inflationniste, ce qui provoque immédiatement un recul de 0,5% du dollar contre toutes les devises… et l’inscription d’une nouvelle rafale de records absolus – à la marge – sur le S&P500 (+0,25% à 3 487, 7ème record an 8 séances, 85% de valeurs en hausse à l’ouverture) et sur le Nasdaq (+0,2% à 11 688, 39ème record annuel).
1 commentaire
Bonjour,
Est-ce que l’économie pourrait supporter une hausse des taux en cas de décollage de l’inflation ?
Merci pour vos articles
Olivier