Après Tiffany qui s’envole de 32%, au-delà des 131$, et bien au-delà du prix de 120$ proposé initialement par LVMH aux actionnaires du bijoutier américain, c’est au tour de Fitbit de flamber en quelques minutes de +33% vers 5,7$ : c’est Google qui tenterait un rachat alors que l’entreprise était au plus mal il y a 2 mois, avec un plancher testé à 2,84$ le 28 août dernier (soit une capitalisation de 500 M$, qui vient soudain de bondir vers 1,3 Md$).
Ces 2 annonces contribuent à ancrer le sentiment qu’il y a « beaucoup de valeur » à matérialiser dans ce marché : des primes de 30% seraient la marque d’une criante sous-évaluation de nombreux dossiers.
Mais beaucoup d’opérations lancées à des prix exorbitants peuvent également caractériser une fin de rallye haussier… lorsque la seule issue face à une récession qui se profile réside dans la croissance externe.