Les bulles de valorisation, cela ne concerne pas que les start up californiennes (plus elles perdes de l’argent, plus elles se payent des fortunes, le plus récent exemple remonte à l’introduction de SNAP : l’appétit des investisseurs pour l’immatériel réputé valoir de l’or en barre n’a pas de frontières puisque la valeur semble fonction de la taille du marché…
Alors à ce petit jeu, la Chine écrase la concurrence avec une clientèle potentielle de 1,4 Mds d’individus.
C’est ainsi que le Uber chinois, Didi Chuxing, s’apprête à rentrer en Bourse et à effectuer une dernière levée de fonds pouvant atteindre jusqu’à 6 Mds$, ce qui valoriserait l’ensemble du groupe à plus de 50 Mds$. Tout le monde se précipite pour participer au tour de table : le Japonais Softbank mais également les fonds Silver Lake Partners, China Merchants Bank…
Précision : Ubern qui avait rendu les armes en Chine avait négocié la cession de ses activités contre 20% du capital de Didi Chuxing. Cela pourrait donc s’avérer une excellente opération, Uber n’étant en rien assuré d’avoir jamais pu dégager 10 Mds$ de profits sur le marché chinois, même en persévérant jusqu’en 2025 !