Les places européennes subissent leur plus lourde correction depuis le 24 juin dernier: le repli global atteint -2,5% après 90 minutes de cotations (avec le CAC40 à -2,6%, le DAX30 à -2,8%… l’Euro-Stoxx50 menace d’enfoncer les 3.200 alors qu’il affichait 3.333 points le lundi 14 vers 10H30).
C’est surtout le 1er lundi depuis le 15 mai ou un « remède miracle » ou un vaccin prometteur en « phase finale de test » ne provoque pas une hausse symétrique de +2%.
Au contraire, il n’est question que de risque de durcissement des mesures anti-Covid, d’un euro trop « fort » qui plombe la reprise, de dégradation de la perspective de la dette espagnole à « négative » (pas de retour aux conditions d’activité pré-Covid avant 2022), de scandale de blanchissement d’argent sale par les grandes banques systémiques dans les années 2010… et Deutsche Bank ou HSBC figurent en bonne place parmi les intermédiaires les plus actifs en ce domaine.