Cette forte maxime émane de Charles Evans, le patron de la FED de Chicago : c’est un proche de Janet Yellen (peut-être si proche qu’il se fait souvent l’interprète de sa pensée).
Janet Yellen n’est donc peut être pas seulement hostile à l’impatience et attentive aux signaux économiques (tant que cela permet de justifier de rester « accommodant »), il est possible qu’elle considère également qu’une inflation à 2,5% vaut mieux qu’une hausse de taux prématurée, si on s’en tient à son interprète de Chicago.
Une hausse des prix de +2%, alors que les salaires stagnent, pourrait ne pas suffire à motiver un cycle de resserrement monétaire aux États-Unis. La remontée des taux pourrait donc encore un peu plus être retardée.