Albert Bourla, le PDG de Pfizer à vendu 62% de ses actions (132 500 titres) à 41,94 $ l’action (vente préprogrammée depuis des mois) grâce à une hausse de +15% à l’ouverture (jusque là, rien de très inhabituel de la part d’un haut manager bourré de « RSU » ou de stock options : c’est parfaitement légal et c’est une pratique largement répandue).
Ce qui est bien plus singulier, c’est l’heure de l’annonce (faite à 6H45 du matin, heure de Wall Street, personne n’est devant ses écrans pour la lire, sauf éventuellement quelques « initiés »).
Ce qui est plus troublant encore, c’est le cours d’exécution de 41,94$, c’est à dire à 1 cent du plus haut annuel (41,95$), alors que le titre cotait 41,80$ à l’ouverture (il manquait donc 14 cent !).
Dès que la limite de vente a été touchée, le titre s’est mis à rechuter (il a clôturé à 39,17$)… puis a continué de reculer le lendemain et le surlendemain jusque sous 38$. Etre capable de programmer une vente qui s’exécute à 1 cent du plus haut de l’année (un cours qui n’a plus été revu depuis le 29 juillet 2019), cela tient du prodige !
Mais voyons les choses du côté positif (et pas du côté complotiste), si c’est le PDG, Albert Bourlat qui a conçu le vaccin de Pfizer personnellement, il devrait être efficace à 99,999% et non pas 90% !
En revanche, pourquoi se débarrasser de 5,6 M$ de titres si Pfizer a effectivement mis au point un vaccin aussi efficace ? L’action devrait facilement renouer avec les 45$ de fin décembre 2018 !
Cela véhicule un désagréable sentiment que la « confiance » du PDG n’est pas au niveau de celle des marchés !