Depuis un mois et notre traditionnelle coupure aoûtienne, deux choses ont attiré mon attention sur les marchés.
Pour commencer, l’or s’est envolé au-delà des 2 000 $ et a atteint un plus haut historique début août, avant de rentrer quelque peu dans le rang suivant une phase de consolidation tout ce qu’il y a de plus logique. Le S&P500 n’a pas été en reste puisqu’il a quant à lui dépassé les 3 500 points la semaine dernière.
S’il existe des raisons spécifiques à l’emballement de la relique barbare et à la poussée de l’indice élargi américain, leurs conséquences sont très similaires, avec dans les deux cas de gros trous d’air à la ressemblance frappante, comme en témoignent les graphiques ci-après.
Soit dit en passant, les abonnés à mon service SMS Cash Alert ont pu profiter de ces décrochages, l’acquisition judicieuse de put en amont leur ayant rapporté des gains de respectivement… 40 et 50%. Si vous souhaitez découvrir ce service, surveillez bien votre boîte mail ces prochains jours. Un événement exceptionnel va en effet vous permettre de « raccrocher le wagon » et donc d’ambitionner vous aussi des gains à deux chiffres de manière très régulière.
Un scénario déjà vécu
Trêve de digressions, les deux graphiques susmentionnés nous rappellent une réalité quelque peu oubliée ces temps-ci : plus les marchés montent au préalable, plus la baisse qui s’ensuit peut être vigoureuse, d’où certaines formules et images du type « les marchés prennent l’escalier pour monter et l’ascenseur pour descendre ».
Mon confrère Philippe Béchade vous a expliqué hier dans ces colonnes les tenants et aboutissants de cette flambée. Pour ma part, davantage que le pourquoi du comment a posteriori, c’est surtout la concordances d’excès en amont qui, une fois de plus, est venue confirmer la pertinence de mes indicateurs.
Pour ne vous parler que de cet aspect, nous avions par exemple un VIX (l’indicateur de volatilité, véritable « tensiomètre » des marchés actions) qui montait depuis près de deux semaines concomitamment à l’ascension de Wall Street, sachant que le VIX et le S&P500 évoluent statistiquement en sens inverse, avec une corrélation inverse historiquement très forte.
Or, fin août, plus le temps passait, plus mon ressenti se rapprochait de celui de fin janvier 2018. Au bout du compte, le scénario qui s’est produit la semaine dernière est le même que celui auquel nous avions assisté en février 2018.
Désormais, à court terme, je surveillerai en priorité l’Eurodollar. Réunion de la BCE oblige, la paire est en effet très susceptible de décaler ce jeudi…