Cher trader,
J’espère que vous n’avez pas manqué le dernier rally haussier de l’or : de 800 $ l’once le 14 janvier, il a atteint le 30 janvier les 927 $. 16% de hausse en 15 jours.
Nous sommes contents : l’or réagit toujours bien quand la dépression se fait plus pressante. J’espère que vous avez profité des conseils de Simone Wapler, dans l’IOM, pour acheter ou vous renforcer sur les 800 $.
Toutefois, si vous avez raté ce rally du Gold… voici une occasion de vous rattraper.
Jeff Clark, notre collègue américain, écrivait dans son dernier article (je vous en fais une traduction approximative) :
« Si vous avez raté votre achat sur les 800 $ l’once, vous n’allez sans doute pas oser investir sur l’or maintenant qu’il est à plus de 900 $. L’or est très volatil et des gains rapides laissent souvent place à de violents pullbacks. Donc, attendez sans doute le prochain repli sur l’or pour vous positionner car il n’est toujours pas assez cher, mais en attendant… vous devez acheter… du pétrole.
Voyez-vous, l’or et le pétrole varient ensemble. Ils entament souvent une hausse en même temps, et chutent souvent en même temps. Historiquement, il faut environ 14 barils de pétrole pour acheter une once d’or. A chaque fois que l’on sort de cette moyenne, il y a une opportunité de trade sur l’un ou sur l’autre.
Revenons par exemple en juillet dernier, quand le pétrole s’échangeait à 140 $ le baril et l’or à 925 $ l’once. Le ratio GOR (Gold/Oil ratio) était à sept. Il fallait sept barils de pétrole pour acheter une once d’or : le pétrole était historiquement cher par rapport à une once d’or — ou l’once d’or historiquement pas chère par rapport au pétrole !
Il était donc grand temps de prendre ses profits sur le pétrole… ou bien de shorter le marché.
Aujourd’hui, nous sommes dans la situation inverse. Le pétrole est très peu cher par rapport à l’or. Regardez ce graphique de long terme du GOR :
Première historique depuis plus de 10 ans : il faut plus de 20 barils de pétrole pour acheter une once d’or. Nous sommes quasiment à deux fois la moyenne historique et le pétrole n’a jamais été aussi peu cher comparativement à l’or depuis 10 ans !
La dernière fois que l’on a eu un ratio aussi haut, c’était en 1999 : le pétrole est alors passé de 10 à 40 $ en un an. »
Jeff ne donne pas d’autre conseil que de dire qu’il est récemment repassé à l’achat sur le pétrole. Et je suis de son avis. Si l’on se fie au GOR, qui nous permet de mesurer l’or et le pétrole en s’affranchissant de la variable « dollar », le pétrole n’est pas assez cher par rapport à l’or. Mais nous savons aussi que l’or n’a pas fini sa grande course. Aujourd’hui, l’or ne peut qu’augmenter… ou au pire stagner. Il ne pourra pas redescendre plus bas.
C’est donc au pétrole de rattraper le retard. Et en vous plaçant aujourd’hui, d’ici quelques mois, vous pouvez très bien amasser une petite fortune en choisissant les bons certificats. Encore une fois, Simone Wapler est sur le coup et vous propose des investissements dans trois grandes tendances de fond : l’or, le pétrole et les ressources agricoles. Mais une chose est certaine : l’or comme le pétrole ne resteront pas à des niveaux aussi bas. Vous ne pouvez pas rester les bras croisés sans rien faire. Il y a des opportunités. C’est en ayant une stratégie offensive dans les périodes de crise que vous vous en sortirez.
Vous devez penser vos investissements et votre portefeuille sur deux horizons : un de long terme (achetez ce qui ne pourra que monter), et un de court/moyen terme pour saisir les rebonds, la volatilité du marché, et vous jouez du reste des investisseurs. [NDLR : et Simone l’a parfaitement compris puisque dans l’IOM, elle vous propose justement des investissements de long terme sur le pétrole et l’or d’un côté, et un coin adrénaline de l’autre : quelques minières juteuses, quelques pétrolières bien positionnées… Pour savoir précisément quoi acheter, poursuivez votre lecture]
Retrouvons à présent Philippe Béchade, qui se concentre sur le CAC 40. Il y a en effet des similitudes graphiques étonnantes entre la crise de 2000 et celle que nous vivons. Pour lui, nous sommes à un point pivot : soit nous nous préparons au grand rebond avec un potentiel de 50% sur les indices… soit nous avons mis un orteil seulement dans la grande descente aux enfers… et nous en prenons pour 15 ans.